Le Ministre de la Refondation de l’Etat, Chargé des Relations avec les Institutions a rencontré au cours des cent premier jours de la transition certains représentants du corps diplomatique accrédité dans notre pays, ainsi que ceux des organismes internationaux dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et multilatérales.
C’était l’occasion pour le Chef du département de la Refondation de l’Etat de remercier les uns et les autres pour l’accompagnement dont bénéficie le Mali depuis 2012, afin de résorber la crise multidimensionnelle à laquelle le pays fait face. Pour le ministre, une réforme profonde s’impose.
Ces audiences accordées aux diplomates accrédités auprès de notre pays, ont été l’occasion d’avoir différentes lectures sur la situation malienne.
Pour la zone Europe son Excellence Mme (S.E.Mme.) Diana Janse Ambassadeur de Suède, son Excellence M. Tomas Ulicni, Ambassadeur et envoyé spécial pour le sahel accompagné par l’ambassadeur de la République Tchèque S.E.M. Robert KOPECKY, S.E.M. Bart OUVRY Ambassadeur de l’Union européenne au Mali, mais aussi Mme Joanne ADAMSON, représentante spéciale adjointe et le Directeur des Affaires Politiques de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), ces différentes personnalités ont réaffirmé leur disponibilité pour soutenir les efforts des autorités de la transition en général et ceux du département de la refondation en particulier pour une réussite des vastes chantiers en perspective. Les discussions ont tourné autour de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Algerdans le contexte de la transition.
Pour la Zone Afrique subsaharienne et Afrique du Nord, il a reçu successivement les ambassadeurs des pays frères du Mali, S.E.Mme Kalzeubé Neldikingar MADJIMTA du Tchad, S.E.M. Birame Mbagnick DIAGNE du Sénégal, S.M.E.Hamedou Ould HAMEDOU de la République Islamique de Mauritanie, S.E.M.Boualem CHEBIHI, S .E.M. Hassan NACIRI du Royaume du Maroc, chacun d’eux, a donné son point de vue son point de vue sur la situation malienne en fonction des réalités et des crises traversées par leurs pays respectifs à un moment donnée de leurs histoires. Aussi il a été l’occasion de revenir sur les différentes étapes du retour à la paix et à la cohésion sociale. Comme l’a exprimé S.E .M. Birame Mbagnick DIAGNE «Une seule pensée ne suffit, deux c’est le minimum, trois on est forcément obligé de réussir ».
En définitive, ce qu’il faut retenir de ces partages d’expériences est la priorisation, ainsi la stabilité recherchée est subordonnée à un préalable nécessaire, la garantie de la sécurité sur le territoire nationale, la refonte de l’éducation pour l’émergence d’un esprit citoyen et patriote, l’adoption de textes, reflets de nos valeurs culturelles, une régulation de la scène politique pour un meilleur équilibre du jeu politique.